*TRAITÉ DE ROME*

Il est important de se rappeler d'où nous venons. Après les tragédies de la Seconde Guerre mondiale, le Traité de Rome fut un accord clé entre six pays qui a lié leur destinée via la Communauté économique européenne. À l'occasion du 60ème anniversaire de sa signature, nous revenons sur la manière dont le traité a posé les bases de l'Europe et de sa réalisation, défendues par le Parlement européen.

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2010*50Years of Traineeships at the European Commission*

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*Founded in 2006. From Paris, France. Fondatrice du "HUB EUROPEAN UNION", Morgane BRAVO* "United in diversity", that's the motto of the EU! *Mieux informer les citoyens UE! « So that Europe, as a global player, is not far from Europeans » * *Ancienne stagiaire (Blue Book) de la Commission Européenne, au Secrétariat Général. Bruxelles. * President & Founder HUB « DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE ». *‪Fondatrice HUB 
‪« DIGITAL DIPLOMACY» : « POLITIQUE & SOCIAL NETWORKING ». *Fondatrice HUB « ECOLOGIE &INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIE SIÈCLE!»* Présidente et Fondatrice du «Think Tank» Europe-Mexique.

*LES PRINCIPALES INSTITUTIONS DE L'UNION EUROPÉENNE*

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vendredi, avril 27, 2007

*ÉLYSÉE 2007 : Un petit goût d'Italie…*


*** A une semaine du second tour, les Italiens s'invitent dans la campagne. Les Portugais ne sont pas en reste, qui plaident pour "l'exception française", tandis qu'aux Etats-Unis François Bayrou fait une percée remarquée.

Vous l'avez certainement noté, l'Italie s'est invitée dans la campagne électorale. Entre François Bayrou, qui n'hésite plus à comparer Nicolas Sarkozy à Silvio Berlusconi (pour le plus grand plaisir du Cavaliere), et Romano Prodi, qui, par cassette interposée, complimente Ségolène Royal, Rome n'a jamais été aussi sollicitée. La presse italienne s'en est évidemment rendu compte et tente de comparer nos deux systèmes politiques. Le Corriere della Sera, pour sa part, essaie de comprendre pourquoi le Premier ministre italien ne s'est pas rendu – comme Ségolène Royal l'espérait – au meeting de la candidate à Lyon.

Il y a deux raisons simples, explique le quotidien de Milan. D'abord, Romano Prodi veut préserver ses chances de bien s'entendre avec Nicolas Sarkozy en cas d'élection de ce dernier le 6 mai prochain. Ensuite, le Professore veut ménager son ami François Bayrou, dont il est proche politiquement, tant que ce dernier n'a pas conclu d'alliance formelle avec la candidate socialiste.

Voilà pour la forme. Sur le fond, Romano Prodi a tout de même décidé de complimenter la socialiste, ne serait-ce que parce que le rapprochement entre socialistes et centristes opéré par Ségolène Royal ressemble à s'y méprendre à la démarche – laborieuse – que centristes et sociaux-démocrates italiens mettent en place pour fonder ensemble un… Parti démocrate.

Aux Etats-Unis, le Baltimore Sun en pince aussi pour François Bayrou et pour sa conception apaisée de la politique. Le quotidien – plutôt démocrate – de Baltimore s'en prend du coup au système électoral français et à ce second tour qui a obligé les électeurs à voter utile dès le premier. "On a bien vu en 2002 ce que cette logique d'élimination directe pouvait comporter d'antidémocratique." Pour le Baltimore Sun, le vote utile du premier tour de 2007 n'est pas un vote d'adhésion, mais un vote tactique, qui oblige les électeurs à voter non pour le candidat qui les représente le mieux, mais pour celui ou celle qui les préserve du pire. Bref, le quotidien préfère le système britannique du scrutin unique, qui donne la victoire au candidat arrivé en tête. "Avec ce système, les Français, libérés de la contrainte utilitaire, se seraient certainement portés vers la candidature consensuelle de François Bayrou."

Aujourd'hui, à la veille du second tour, les Français ont donc dû éliminer le Béarnais et se résigner à choisir entre deux candidats aux positions irréconciliables. "Et s'ils choisissaient le mauvais candidat ?" s'interroge le Baltimore Sun.

Le quotidien portugais Público a, pour sa part, privilégié le reportage en se rendant dans le quartier… de l'Elysée pour sonder les badauds et les commerçants sur leur vote. Est-il utile de préciser que, du kiosquier dont les meilleures ventes sont Les Echos et Le Figaro jusqu'à la pâtisserie fine du coin, tous votent comme un seul homme pour le candidat de l'UMP. C'est même, note la journaliste, le seul endroit de France où Ségolène Royal fasse si peur : on a peur de voir augmenter les impôts, peur de devoir une fois de plus être stigmatisé parce que l'on gagne très bien sa vie, à l'angle de la rue du Faubourg-Saint-Honoré. La journaliste n'a trouvé qu'un seul partisan de la candidate : un chauffeur de taxi d'origine sénégalaise qui rentre, sa journée terminée, en banlieue parisienne. Là, explique-t-il, la peur change de camp et se focalise sur l'élection – éventuelle – de Nicolas Sarkozy.

Enfin le même quotidien publie, vendredi 27 avril, un vibrant plaidoyer en faveur de "l'exception française". L'auteur, l'avocat José Miguel Júdice, commence par déclarer sa flamme pour ce pays, la France, dont il "connaît l'histoire et la culture mieux que celle du Portugal" et dont il "adore la qualité de vie". Malade, la France ? "C'est la première destination touristique au monde, la championne de la gastronomie, des vins et des musées. Et, comme si cela ne suffisait pas, c'est aussi la cinquième puissance économique mondiale, la quatrième destination mondiale en matière d'investissements directs étrangers et le quatrième exportateur mondial."

Mais, plus que tout, la France résiste encore et toujours à la domination culturelle et politique des Etats-Unis. Du coup, l'auteur s'adresse directement à Nicolas Sarkozy, "le probable élu du 6 mai", et lui demande de préserver cette exception. "Il faut que M. Sarkozy ne détruise pas cette spécificité française. Si la France devenait un pastiche de la culture anglo-saxonne, le monde serait moins divers et donc plus pauvre. L'exception française est aussi une façon, pour nous autres Portugais, de continuer à cultiver notre propre différence."

Anthony Bellanger
Courrier International
27 avr. 2007

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