*TRAITÉ DE ROME*

Il est important de se rappeler d'où nous venons. Après les tragédies de la Seconde Guerre mondiale, le Traité de Rome fut un accord clé entre six pays qui a lié leur destinée via la Communauté économique européenne. À l'occasion du 60ème anniversaire de sa signature, nous revenons sur la manière dont le traité a posé les bases de l'Europe et de sa réalisation, défendues par le Parlement européen.

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2010*50Years of Traineeships at the European Commission*

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*Founded in 2006. From Paris, France. Fondatrice du "HUB EUROPEAN UNION", Morgane BRAVO* "United in diversity", that's the motto of the EU! *Mieux informer les citoyens UE! « So that Europe, as a global player, is not far from Europeans » * *Ancienne stagiaire (Blue Book) de la Commission Européenne, au Secrétariat Général. Bruxelles. * President & Founder HUB « DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE ». *‪Fondatrice HUB 
‪« DIGITAL DIPLOMACY» : « POLITIQUE & SOCIAL NETWORKING ». *Fondatrice HUB « ECOLOGIE &INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIE SIÈCLE!»* Présidente et Fondatrice du «Think Tank» Europe-Mexique.

*LES PRINCIPALES INSTITUTIONS DE L'UNION EUROPÉENNE*

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dimanche, décembre 14, 2008

***UE : Le Président Sarkozy dresse un bilan de la présidence française***


***Vendredi, Nicolas Sarkozy a mis en avant le résultat «historique» du dernier sommet de Bruxelles de sa présidence. Et s'est « lâché ».

C'est un Nicolas Sarkozy « passionné par l'Europe» qui a souligné hier à Bruxelles le résultat « historique» du dernier sommet de sa présidence de l'UE. Défense, relance, paquet énergie-climat, « nous n'avons pas seulement atteint nos objectifs, nous sommes allés bien au-delà», s'est exclamé le chef de l'État, sans ménager ses effets oratoires.

Un bilan en forme de plaidoyer pro domo d'où ressortait aussi le discours de la méthode que le président du Conseil sortant entendait délivrer pour la bonne marche des institutions européennes. «Le problème de l'Europe, c'est qu'elle n'avait pas assez d'ambition. Au nom de petites ambitions, on ne sacrifie pas les intérêts égoïstes», a-t-il lancé. «L'Europe doit exister, être volontariste, faire de la politique», a-t-il poursuivi.

« Le monde a besoin de l'Europe, mais d'une Europe qui relève la tête. Il faut prendre des risques», a encore dit Nicolas Sarkozy, faisant allusion aux priorités que s'était assignées la présidence française, mais aussi aux crises imprévues qu'il a fallu gérer : le non irlandais au traité de Lisbonne, la guerre en Géorgie, la crise économique et financière. Grâce à l'accord sur le nouveau référendum qu'organisera Dublin, «c'est reparti, l'Europe recommence sa marche institutionnelle en avant», s'est-il félicité.

«On va faire un putsch»
En Europe, il y a du nouveau, a martelé Nicolas Sarkozy. «On est en train de changer les habitudes, on parle un peu moins, on agit davantage», a poursuivi le chef de l'État. Puis, manifestement désireux de se «lâcher» en fustigeant les coutumes bruxelloises : «Ce n'est pas la peine de négocier jusqu'à quatre heures du matin pour trois cacahuètes !» Ou encore : «Il faut moins de formalisme, moins de snobisme sur les procédures, les badges, les accrédités, l'ennui mortel des réunions…» Et de raconter que jeudi soir il avait failli aller chercher lui-même une chaise parce que contrairement à son souhait Jean-Louis Borloo n'avait pu entrer à la séance du Conseil au motif qu'on n'aurait pas su où l'asseoir. «J'ai dit : “on va faire une révolution, un putsch, on va mettre une chaise de plus !”»

Pour Nicolas Sarkozy, les résultats engrangés montrent que «personne ne peut contester la nécessité que le président (du Conseil européen) exerce un véritable leadership».«La difficulté est d'être à la fois à l'écoute, de présider de façon souple, mais de ne pas laisser dériver les choses», a-t-il souligné. Le but n'est pas «de faire plaisir à tout le monde, mais d'être juste et équitable.»

L'Europe «doit être aimée, incarnée, défendue et avoir un visage», a-t-il enchaîné, jugeant parallèlement que «la Commission européenne a besoin d'un leadership et d'un Conseil forts». Si la Commission «doit faire tout à la fois, être gardienne de l'esprit des traités et prendre l'initiative politique, alors elle est fragilisée», a estimé le chef de l'État.

Interrogé sur la prochaine présidence de l'UE, Nicolas Sarkozy a souhaité «bonne chance aux Tchèques», soulevant les rires parmi les journalistes. «L'Europe sera dans de bonnes mains et de toute façon il y a des règles», a-t-il ajouté, s'appliquant manifestement à corriger les jugements peu amènes qu'il aurait eus sur les capacités de Prague à diriger efficacement l'UE. Il a tenu également à rendre hommage au «courage» du premier ministre tchèque, Mirek Topolanek, qui s'est engagé à ratifier le traité de Lisbonne malgré un fort courant eurosceptique.

A-t-il des regrets ? «Je n'en ai aucun», a répondu Sarkozy. Puis, devançant la question qui n'aurait pas manqué de lui être posée sur son après-présidence de l'UE : «Est-ce que tout cela va me manquer ? Peut-être, mais vous n'allez pas m'en vouloir d'aimer l'Europe !» Nombreux ont été ceux qui, hier, ont pensé : chapeau l'artiste.

Envoyé spécial à Bruxelles, Alain Barluet
13/12/2008
Le Figaro

*Photo :« On est en train de changer les habitudes, on parle un peu moins, on agit davantage », a déclaré le chef de l'État, vendredi à Bruxelles. (AFP)

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