*TRAITÉ DE ROME*

Il est important de se rappeler d'où nous venons. Après les tragédies de la Seconde Guerre mondiale, le Traité de Rome fut un accord clé entre six pays qui a lié leur destinée via la Communauté économique européenne. À l'occasion du 60ème anniversaire de sa signature, nous revenons sur la manière dont le traité a posé les bases de l'Europe et de sa réalisation, défendues par le Parlement européen.

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2010*50Years of Traineeships at the European Commission*

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*Founded in 2006. From Paris, France. Fondatrice du "HUB EUROPEAN UNION", Morgane BRAVO* "United in diversity", that's the motto of the EU! *Mieux informer les citoyens UE! « So that Europe, as a global player, is not far from Europeans » * *Ancienne stagiaire (Blue Book) de la Commission Européenne, au Secrétariat Général. Bruxelles. * President & Founder HUB « DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE ». *‪Fondatrice HUB 
‪« DIGITAL DIPLOMACY» : « POLITIQUE & SOCIAL NETWORKING ». *Fondatrice HUB « ECOLOGIE &INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIE SIÈCLE!»* Présidente et Fondatrice du «Think Tank» Europe-Mexique.

*LES PRINCIPALES INSTITUTIONS DE L'UNION EUROPÉENNE*

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dimanche, juin 15, 2008

***Ballet diplomatique pour sauver le traité européen de Lisbonne***



*** L'Union européenne va entamer ce lundi un ballet diplomatique pour affirmer la détermination des capitales européennes à surmonter le "non" irlandais au traité de Lisbonne -- avec ou sans l'Irlande.

Les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept se réunissent lundi à Luxembourg pour tâter le terrain après ce coup de tonnerre qui risque de torpiller trois années d'efforts pour dépasser les "non" français et néerlandais de 2005 à la Constitution européenne, dont est issu le projet de traité.

Hasard du calendrier, Nicolas Sarkozy, qui présidera l'Union européenne à partir du 1er juillet, se rendra le même jour en République tchèque, seul pays qui hésite à poursuivre la ratification de ce texte, contrairement au Royaume-Uni.

Enfin, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se retrouveront jeudi et vendredi à Bruxelles pour sonder leur homologue Brian Cowen sur ce qu'il propose de faire.

Car toutes les capitales en sont convenues: c'est à l'Irlande de donner la clé à ses partenaires européens.

"Le traité a été signé par tous les 27 Etats membres", a déclaré vendredi le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, en estimant que le gouvernement de Dublin avait une "responsabilité particulière" en la matière.

Dès l'annonce du résultat du référendum irlandais, les réactions des capitales ont démontré que la situation est totalement différente de celle qui prévalait en 2005.

SARKOZY À LA MANOEUVRE

A l'époque, plusieurs pays importants, dont la Grande-Bretagne et la Pologne, avaient arrêté net le processus de ratification, signant l'arrêt de mort de la Constitution.

Aujourd'hui, pratiquement tous les pays qui ne l'ont pas encore ratifié ont annoncé publiquement qu'ils rejoindraient les 18 pays qui l'ont déjà fait par la voie parlementaire et l'Irlande elle-même ne dit pas que Lisbonne est mort.

Nicolas Sarkozy est déjà à la manoeuvre pour s'assurer que sa future présidence de l'UE ne se transforme pas en fiasco et que "son" traité - c'est lui qui, bien avant son élection, a proposé de reprendre l'essentiel des dispositions de la défunte Constitution dans un document "simplifié" - survive à l'épreuve.

Dès lundi, il sera à Prague pour sonder les Tchèques.

Le président Vaclav Klaus a estimé vendredi que le traité de Lisbonne était mort et, si ses attributions sont honorifiques, il promulgue les traités approuvés par le Parlement.

Mais Klaus est un eurosceptique acharné qui n'est pas en phase avec son gouvernement et le ministre des Affaires européennes, Alexandr Vondra, a estimé que son pays pourrait le ratifier lorsque la Cour constitutionnelle aurait rendu son avis.

A Paris, on ne croit pas que la République tchèque prendra le risque d'ouvrir une crise avant de prendre à son tour la présidence de l'Union européenne au 1er janvier 2009.

"Ils ont aussi intérêt à poursuivre le processus de ratification", a estimé le ministre français des Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet.

Paradoxalement, le "non" irlandais répond en grande partie aux problèmes soulevés par les Tchèques, puisqu'il rend impossible l'entrée en vigueur du traité au 1er janvier 2009.

Or, Prague plaide depuis des mois pour avoir une présidence pleine, alors que le traité, qui prévoit un président stable du Conseil européen et un "ministre" des Affaires étrangères de l'UE, aurait ôté quasiment tout prestige à "son" semestre.

PAS DE NOUVEAU TEXTE

Cette détermination s'explique par deux phénomènes.

Tous les dirigeants européens - y compris les Irlandais - estiment qu'une renégociation est impossible et que les réformes institutionnelles prévues par le traité de Lisbonne sont indispensables pour faire fonctionnaire l'Europe des Trente.

"Je n'imagine pas une seconde qu'on se mette à rédiger un nouveau texte (...) C'est fini, il y en a marre", a déclaré samedi l'ex-ministre UMP des Affaires européennes Alain Lamassoure, un des rédacteurs du traité.

Une fois le soutien des "Vingt-Six" réaffirmé pour isolé le cas irlandais, il faudra voir si l'Irlande peut revoter moyennant l'adoption d'une déclaration dissipant les craintes qui ont incité les Irlandais à voter "non", comme le maintien de la neutralité irlandaise, de l'interdiction de l'avortement et du droit de veto dans le domaine fiscal.

Le traité de Lisbonne n'oblige en aucune manière l'Irlande à modifier sa législation, mais il s'agit de rassurer.

Pendant les mois à venir, la France espère également, grâce à l'adoption d'un pacte européen sur l'immigration et d'une attitude plus active pour enrayer la hausse des prix, démontrer aux Irlandais que l'Europe peut agir comme un bouclier.

Le gouvernement irlandais n'exclut pas une telle solution, qui a déjà fonctionné après le rejet du traité de Nice en 2001.

Mais si l'Irlande ne veut ou ne peut pas prendre le risque d'un nouveau référendum, nombre de dirigeants européens ont clairement fait savoir que le mouvement ne s'arrêterait pas.

"Puisqu'il est de plus en plus difficile que tous les pays avancent du même pas, il est probable que la seule chose qui nous reste est la création d'un 'Club restreint'", a déclaré samedi le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker.

Par Yves Clarisse Reuters
BRUXELLES
(Reuters)

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