*TRAITÉ DE ROME*

Il est important de se rappeler d'où nous venons. Après les tragédies de la Seconde Guerre mondiale, le Traité de Rome fut un accord clé entre six pays qui a lié leur destinée via la Communauté économique européenne. À l'occasion du 60ème anniversaire de sa signature, nous revenons sur la manière dont le traité a posé les bases de l'Europe et de sa réalisation, défendues par le Parlement européen.

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2010*50Years of Traineeships at the European Commission*

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*Founded in 2006. From Paris, France. Fondatrice du "HUB EUROPEAN UNION", Morgane BRAVO* "United in diversity", that's the motto of the EU! *Mieux informer les citoyens UE! « So that Europe, as a global player, is not far from Europeans » * *Ancienne stagiaire (Blue Book) de la Commission Européenne, au Secrétariat Général. Bruxelles. * President & Founder HUB « DIGITAL DIPLOMACY» «DIPLOMATIE NUMERIQUE ». *‪Fondatrice HUB 
‪« DIGITAL DIPLOMACY» : « POLITIQUE & SOCIAL NETWORKING ». *Fondatrice HUB « ECOLOGIE &INNOVATION : DEVELOPPEMENT DURABLE DU XXIE SIÈCLE!»* Présidente et Fondatrice du «Think Tank» Europe-Mexique.

*LES PRINCIPALES INSTITUTIONS DE L'UNION EUROPÉENNE*

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jeudi, août 02, 2007

*Gordon Brown tenté par des élections anticipées*


*** Pour tirer le meilleur parti de son état de grâce, le premier ministre pourrait provoquer des législatives dès l'automne.

GORDON BROWN préparerait-il des élections surprises pour cet automne ? L'idée, encore fantaisiste il y a quelques semaines, commence à devenir sérieuse. Le Parti travailliste semble avoir commencé des préparatifs pour une telle éventualité. « Je peux confirmer que le parti a été mis en alerte pour des élections anticipées, qui pourraient se dérouler dès cet automne », affirme Martin Slater, le vice-président des travaillistes, dans un entretien au Times.

Tout juste un mois après être devenu premier ministre, Gordon Brown profite d'une véritable lune de miel. Pour la première fois en dix-huit mois, les sondages placent les travaillistes systématiquement en tête face aux conservateurs, avec une avance qui va jusqu'à sept points.

Le leader britannique a réussi un véritable sans-faute depuis son arrivée au pouvoir. Deux jours seulement après son installation à Downing Street, il a fait face, avec sang-froid, à des tentatives d'attentats terroristes à Londres et Glasgow. Les principaux suspects ont désormais tous été interpellés. Il a ensuite multiplié les annonces au Parlement, énumérant les réformes pour l'année à venir : construction de davantage de logements, allongement de la scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans, réduction des émissions de gaz à effet de serre avec des objectifs chiffrés quinquennaux... Il a aussi lancé un projet de durcissement des lois antiterroristes, cherchant notamment à allonger la durée de la garde à vue.


Mais plus qu'un changement de politique, Gordon Brown a su imposer un nouveau ton. Au lieu de faire connaître ses annonces à l'avance aux médias, il en réserve désormais l'exclusivité au Parlement. Il s'est même permis d'écorcher le bilan de son prédécesseur, dont les méthodes étaient jugées trop peu protocolaires : « C'est un style différent du gouvernement de canapé », dit-il, faisant référence au fameux canapé sur lequel Tony Blair aimait à recevoir ses visiteurs. Enfin, son récent voyage aux États-Unis, où il fait montre d'une certaine distance avec George W. Bush, a été apprécié par l'électorat britannique.

Les erreurs de l'adversaire

Gordon Brown a aussi su profiter des erreurs de son adversaire, David Cameron. Le jeune leader des conservateurs, qui a fortement redressé son parti depuis sa prise de fonction en décembre 2005, connaît sa première véritable crise. Il a commis l'erreur de se rendre au Rwanda, où les députés conservateurs préparaient depuis de nombreux mois un projet caritatif, au lieu de rester dans sa circonscription près d'Oxford touchée par les inondations. Pendant ce temps-là, Gordon Brown s'est rendu à deux reprises dans les zones inondées et s'est laissé filmer quand il dirigeait les réunions gouvernementales de crise.

Pour autant, des élections anticipées sont loin d'être certaines. D'une part, le rebond des travaillistes dans les sondages n'a rien d'exceptionnel, selon les politologues. « C'est normal. Un premier ministre connaît toujours une telle période quand il arrive en poste, estime Roger Mortimore, analyste à l'institut de sondages Ipsos Mori. Une grande partie de la hausse est due au départ de Tony Blair, pas à l'arrivée de Gordon Brown. »

De plus, le Parti travailliste n'est pas pour l'instant prêt à mener une campagne électorale. Ses finances ne sont pas en ordre, avec une dette de 37 millions d'euros. Après le licenciement de plusieurs dizaines d'employés fin 2005, le parti manque aujourd'hui de bras pour préparer une élection. Enfin, le nombre de ses militants s'est effondré depuis cinq ans. « Organiser des élections anticipées maintenant ne serait pas judicieux, estime Roger Mortimore. En revanche, si la position de Gordon Brown continue à être positive au printemps prochain, c'est une autre affaire. »

Londres SÉBASTIEN MARTIN.
Publié le 02 août 2007
Le Figaro
*Photo : Wijngaert / AP.